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Une nouvelle vie...

Sommaire de l'exposition

Des compagnes quotidiennes -vers 1916
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Présentation du contenu :

L'hygiène au front est rudimentaire. Une des origines du terme « poilu » vient des barbes et des moustaches hirsutes des soldats revenant des lignes, et qui ne peuvent se raser ne serait-ce qu'une fois par semaine. Les hommes vivent au milieu de la vermine ; poux et rats font partie du quotidien, plus particulièrement lors des étés chauds que compte le conflit. Les vêtements sont infestés, les changer est un luxe que les soldats savent apprécier.

Autre compagne omniprésente : la boue. Le système de tranchées creusées dans le sol, qui permet aux hommes de se protéger, résiste mal aux intempéries : la moindre pluie provoque des torrents de boue, qui colle aux chaussures et aux vêtements, et s'incruste jusque dans la peau.

"Aujourd'hui nous cantonnons dans un village et nous sommes empilés comme des harengs en boîtes. Tu ne peux te figurer de notre ennemie le plus grand. Il y a des puces à ne pas y croire ; ceux qui sont sensibles à cette vermine ne peuvent pas dormir du tout […] Vivement que nous soyons aux tranchées". Armand Babeuille à sa femme, 21 août 1916.

"Je suis affreux de saleté. Pas beau, pas rasé de ce fait et plain de boue de la tête aux pieds […] pas beaucoup de repos et une tension d'esprit que je ne peux te décrire". Armand Babeuille à sa femme 29 août 1917.

« Au bord de la tranchée : poilu cherchant ses poux », carte postale (vers 1916), arch. dép. Yonne, fonds Goubault, 5 Num