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S'entraider

Sommaire de l'exposition

Aider les réfugiés

D'août 1914 à novembre 1918, l'armée allemande a occupé 10 départements du Nord et de l'Est de la France. En 1918, 2 millions de réfugiés, essentiellement originaires de ces départements, vivent loin de chez eux. Organisé en hâte au moment de l'exode, l'accueil des réfugiés des régions envahies s'appuie sur la collaboration des municipalités pour trouver des lieux d'hébergement, de la nourriture, des aides financières, une assistance médicale, etc…

Pour faciliter l'installation, une allocation de 1,25 francs par adulte et de 50 centimes par enfant est votée par l'État.

La vie s'installant, des comités de réfugiés se constituent à l'initiative de quelques personnes issues de la zone occupée qui mettent en relation les familles dispersées, centralisent les offres d'emplois, éditent des journaux afin de recréer les liens de leur région d'origine.

"Mais, voici que nous croisons toute une caravane de chariots, de charrettes, de voitures, attelées de boeufs ou de chevaux, transportant tout un mobilier : des lits, des meubles, des chaises. Ce sont de pauvres gens qui se sauvent devant l'envahisseur. Sur les voitures se trouvent des femmes, des enfants, de petits bébés même que leurs mères allaitent. Les hommes et les jeunes gens conduisent les bêtes, les troupeaux qu'ils emmènent avec eux. D'autres, moins fortunés, s'en vont avec une brouette chargée ou une voiture d'enfant. C'est l'exode des habitants qui quittent tout, qui s'en vont émigrer pour ne pas subir la domination de l'ennemi".Émile Charrier, carnet de guerre, 2 juin 1918.

Le Miroir

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Lettre de Robert Corvisier, réfugié dans le département, au préfet de l'Yonne demandant une aide pour lui et sa mère

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