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… face à la violence des combats

Sommaire de l'exposition

… et le bruit assourdissant des bombardements 18 mai 1916
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Présentation du contenu :

Les bombardements, ou « marmitage », peuvent durer des jours, en particulier lors des offensives ; la préparation d'artillerie pour celle de Champagne, en septembre-octobre 1915, s'étale sur quatre jours. Le nombre d'obus tirés durant ce conflit est gigantesque : 1 000 000 lors du seul premier jour de la bataille de Verdun.

"5 mois que nous sommes par ici à entendre le bruit de la Guerre". Joseph Legros à sa femme, 7 janvier 1916.

"Aujourd'hui comme les jours précédents ce n'est qu'un ouragan de fer et de feu, c'est incroyable, c'est à devenir sourd". René Aury, carnet de guerre, juin 1915.

"Depuis une dizaine de jours que je suis ici le canon ne s'arrête ni jour ni nuit et l'on est aussi avancé que le premier jour. Le seul fait important qu'il y a eu est la prise de Vauquois qui se trouve à huit kilomètres de Clermont[-en-Argonne]". Jules Goubault à ses proches, mars 1915.

"Mon premier coup de canon m'a impressionné et déchiré le tympan : j'avais oublié la boule de coton à mettre dans chaque oreille ! ". Émile Charrier, carnet de guerre, 8 mai 1917.

Lettre de Gaston [?] à son patron (18 mai 1916), arch. dép. Yonne, 1 J 962