Leur guerre, 1914-1918 > La vie quotidienne au front > … et une « nouvelle » famille
Les tranchées sont le cadre de la vie quotidienne ; si au tout début du conflit, elles sont quelque peu sommaires, elles deviennent à partir de l'automne 1914 les rouages d'un véritable système défensif, fruit du labeur des poilus. Dans ces conditions difficiles se développe une profonde camaraderie, substitut de la famille, qui s'exprime dans un vocabulaire commun : le parler des tranchées.
Le quotidien au front, c'est aussi l'espoir d'une permission pour quitter l'enfer et retrouver, pour quelques jours, un peu de normalité.
Tout au long du conflit les hommes partagent l'expérience commune et unique de l'enfer des tranchées.
Dans cet univers masculin, des liens forts...
Lorsque les poilus ne se battent pas, leur quotidien est rythmé par le travail ou « corvées ». Ils creusent des tranchées, les aménagent et les...
Le ravitaillement, qui comporte nourriture et boisson (eau, « jus », « pinard », gnôle), est effectué par les poilus eux-mêmes lors de corvées, ou...
La religion, ses rites et ses fêtes trouvent leur place dans cet « enfer ». C'est pour les poilus un moyen de tenir et de supporter une mort...
Avec le conflit qui se prolonge, l'armée instaure à l'été 1915 les permissions dont la durée, à partir de 1916, est en théorie de sept jours tous...